Compte-rendu

Une Coupe de plus en plus relevée

Cette nouvelle édition de la VCO Coupe de France GT a été marquée par quelques changements importants.

L'arrivée de "cash-prize" délivré par le nouveau sponsor principal de la compétition : Virtual Competition Organisation, pour commencer. Les organisateurs, en accord avec le sponsor, avaient décidé de récompenser le top 10 de la finale, mais également 10 participants tirés au sort, à tous les niveaux. Ceci pour rester en conformité avec l'idée d'origine de la CDF : réunir les champions et les passionnés, dans une même fête de la simulation tricolore. Mais bien entendu, les récompenses ont attiré de nombreux pilotes très rapides, et le niveau moyen a encore augmenté d'un cran. Gageons maintenant que ce sponsor "phare" va permettre d’internationaliser ce concept qui nous est cher, et que nos voisins belges ont déjà importé avec succès !

Second changement : la catégorie des voitures de la compétition. Adieu les GTE, bienvenue aux GT3. On se demandait si les cartes allaient être rebattues avec les différences importantes entre ces deux catégories. La globalité du résultat démontrait, comme nous allons le voir, que ce n’était forcément pas le cas, même si la compétition se montrait plus dense et plus accrochée que jamais.

NSH, notre sponsor qui jusqu'ici remettait les trophées, changeait de registre : il décidait d'offrir un châssis de pilotage au concurrent le plus propre de la matinée, récompensant, et de quelle manière, un pilote du premier tour !

TPC, nouveau sponsor, venait reprendre le flambeau au niveau du financement des trophées.

Enfin, les courses proposées en direct par notre diffuseur étaient enregistrées, et toute la phase finale retransmise en différée par la chaine de télévision ES1 !

Pour le reste, l'organisation s'appuyait sur une formule désormais éprouvée, et des partenaires dont la compétence et la fidélité est reconnue (RYdesign, JRT, Djess Photos, BenjXmotors). Et une fois de plus, comme tous les ans, la CDF soutenait "24H for Anna", dans sa démarche caritative.

Retrouvez la retransmission des quarts et des demi-finales ici.

Une piste difficile

Le circuit que les 318 participants avaient choisi (parmi les 12 proposés) n’était pas le plus simple. Hockenheim présente quelques virages propices aux accidents dans les premiers tours. Certains "big one" avaient lieu dans les courses du matin, provoquant des frustrations. Le CO va étudier le moyen d’éviter que trop de pilotes disparaissent prématurément au bout de quelques secondes de compétition.

Au niveau des quarts de finale, les débats étaient relativement propres, excepté dans la 3ème course, où, une nouvelle fois, un gros carambolage allait mettre de nombreuses voitures au tapis. Dans l'organisation très minutée de la compétition, impossible bien entendu de redonner le départ. La déception était palpable chez certains concurrents. A l'issu du dernier quart de finale, 48 pilotes restaient en lice pour les demi-finales. Enfin après de magnifiques courses, les 24 meilleurs allaient se retrouver pour la dernière épreuve.

Une finale impressionnante

Les grands noms parmi les inscrits étaient pratiquement tous au rendez vous pour le moment tant attendu. Excepté Antoine Higelin, qui, ayant manqué de temps de préparation ne faisait donc pas partie de cette finale.

Les qualifications étaient marquées par une très forte présence en haut de la grille des pilotes R8G Junior : Florian Lebigre, Valentin Mandernach, Elliott Vayron et Quentin Vialatte étaient tous bien placés. Dans le top 10, on retrouvait également Jérémy Bouteloup et Yannick Lapchin, habitués des avant-postes, mais aussi l’étonnant Gael Valero, au volant d’une « ancienne » Ford GT3. Mais au final, le plus rapide était Arthur Lehouck, qui prenait la pole position. On remarquait la qualification ratée de Yohann Harth, un des favoris, du coup obligé de partir du fond.

La course allait être passionnante, avec 7 voitures plus ou moins détachées et roulant en peloton serré, pendant toute la première heure, jusqu'aux arrêts aux stands. Cette partie de course, la plus stratégique, permettait aux "anciens" de rester dans le groupe des fougueux et très rapides pilotes de la R8G, tout en économisant le carburant et en soignant leur nombre d'incidents. Cela allait se montrer efficace. Jérémy Bouteloup, l'un des derniers à ravitailler, pouvait ressortir en tête après l'unique pit stop. Il ne serait plus rejoint malgré la pression exercée par Arthur Lehouck.

Derrière, nos jeunes loups s'entre-déchiraient, et les off-tracks dans leurs chassé-croisé allaient leur être fatal. Tour à tour, Valentin, Florian et Quentin étaient contraints de marquer un drive through, laissant le champ libre à Yannick Lapchin, qui allait une fois de plus terminer sur le podium après une course discrète mais efficace. Un podium ou l'expérience avait finalement eu le dernier mot.

A la quatrième place, on retrouvait l’étonnante « mamie » de Gael Valero. Bastien Da Silva parvenait à arracher la cinquième place, Corentin Collignon la 9ème position alors que Maxence B Godinho se classait 10ème.

Le vainqueur du trophée espoir était décerné à Corentin Coulot, issu du premier tour et qui terminait brillamment à la seizième position.

De l'avis des commentateurs, une des plus belles finales de cette compétition, et un très grand pilote enfin récompensé par une première place : Jérémy Bouteloup.

Le film de la finale à retrouver ici.

Nous vous donnons maintenant rendez-vous pour la Coupe de France Monoplace 2022, en juin.

Les photos des podiumistes avec leur trophée ne sont pas encore disponibles.